LIVRE

… Marybel, malgré l’importance majeure de son père, tant dans son cœur que dans son œuvre artistique, analyse cette épopée de manière objective, entre autres par une enquête approfondie auprès des témoins de cette époque. Elle n’a d’ailleurs pas hésité à se rendre plusieurs fois en Algérie, sur les traces de son père. Le riche et unique fonds d’archives familiales a permis à l’auteure une relecture de l’Histoire plus subtile que celle, trop souvent proposée. Outre l’œuvre musicale unique placée sous le patronage de la Commission française pour l’Unesco, et notamment le répertoire concertant pour deux guitares classiques, composé pour le couple de virtuoses Ida Presti et Alexandre Lagoya, Gontran Dessagnes, Directeur du Conservatoire d’Alger dès 1946, a toujours eu à cœur de faire travailler en harmonie les français d’Algérie et les autochtones. Il a permis pour la première fois dans une école française, l’accueil de jeunes élèves musulmans, au sein de cursus innovants autour de la musique classique algérienne.

Les évènements relatifs à l’Indépendance de l’Algérie sont toujours difficiles à cerner tant les passions autour de cette question sont fortes. Si les ouvrages consacrés à cette période sont légion, peu ont traité de la culture en général, et de la musique classique en particulier. Gontran Dessagnes, dès son arrivée à Alger en 1929, œuvra sans relâche à édifier des ponts entre les autochtones et les français d’Algérie. Sa passion, son génie, et son profond humanisme lui ont permis de dépasser les clivages qui ont conduit à la Guerre d’Algérie. L’ouvrage, dans sa première partie, évoque la subtile alchimie entre les compositions musicales de Gontran Dessagnes et la culture algérienne.

La seconde partie, plus attachée à la biographie du compositeur, apporte un regard nuancé sur les liens entre différentes communautés partageant la même passion pour la musique, la danse et le théâtre au sein du Conservatoire d’Alger. Enfin, une riche bibliographie étoffée et triée, s’appuyant principalement sur les rares et nombreuses archives familiales, renforce l’objectivité du travail de chercheur mené par Marybel Dessagnes. Des universitaires d’autres disciplines (Anthropologie, Littérature (spécialistes de Camus), Sciences politiques, Histoire, Ethnomusicologie…), de France, des États-Unis, de Grande Bretagne, d’Algérie, de Tunisie, du Maroc, d’Espagne, se sont rapprochés de Marybel Dessagnes et attendent avec impatience la publication de son ouvrage.

… Marybel, malgré l’importance majeure de son père, tant dans son cœur que dans son œuvre artistique, analyse cette épopée de manière objective, entre autres par une enquête approfondie auprès des témoins de cette époque. Elle n’a d’ailleurs pas hésité à se rendre plusieurs fois en Algérie, sur les traces de son père. Le riche et unique fonds d’archives familiales a permis à l’auteure une relecture de l’Histoire plus subtile que celle, trop souvent proposée. Outre l’œuvre musicale unique placée sous le patronage de la Commission française pour l’Unesco, et notamment le répertoire concertant pour deux guitares classiques, composé pour le couple de virtuoses Ida Presti et Alexandre Lagoya, Gontran Dessagnes, Directeur du Conservatoire d’Alger dès 1946, a toujours eu à cœur de faire travailler en harmonie les français d’Algérie et les autochtones. Il a permis pour la première fois dans une école française, l’accueil de jeunes élèves musulmans, au sein de cursus innovants autour de la musique classique algérienne.

Les évènements relatifs à l’Indépendance de l’Algérie sont toujours difficiles à cerner tant les passions autour de cette question sont fortes. Si les ouvrages consacrés à cette période sont légion, peu ont traité de la culture en général, et de la musique classique en particulier. Gontran Dessagnes, dès son arrivée à Alger en 1929, œuvra sans relâche à édifier des ponts entre les autochtones et les français d’Algérie. Sa passion, son génie, et son profond humanisme lui ont permis de dépasser les clivages qui ont conduit à la Guerre d’Algérie. L’ouvrage, dans sa première partie, évoque la subtile alchimie entre les compositions musicales de Gontran Dessagnes et la culture algérienne.

La seconde partie, plus attachée à la biographie du compositeur, apporte un regard nuancé sur les liens entre différentes communautés partageant la même passion pour la musique, la danse et le théâtre au sein du Conservatoire d’Alger. Enfin, une riche bibliographie étoffée et triée, s’appuyant principalement sur les rares et nombreuses archives familiales, renforce l’objectivité du travail de chercheur mené par Marybel Dessagnes. Des universitaires d’autres disciplines (Anthropologie, Littérature (spécialistes de Camus), Sciences politiques, Histoire, Ethnomusicologie…), de France, des États-Unis, de Grande Bretagne, d’Algérie, de Tunisie, du Maroc, d’Espagne, se sont rapprochés de Marybel Dessagnes et attendent avec impatience la publication de son ouvrage.