Une reprise en triple-concerto des Variations sur un thème de Paganini de Gontran Dessagnes

Le Violoniste Renato de Barbieri posant devant un portrait de Paganini, le « Violoniste du Diable » Gontran Dessagnes, lui-même pianiste virtuose dans sa jeunesse, a toujours eu une grande admiration pour Paganini, compositeur et violoniste Italien réputé au XIXème siècle pour ses morceaux de plus en plus complexes et développant cette même virtuosité, en particulier pour les cordes. Nous voyons d’ailleurs ici une dédicace de 1953 d’un soliste venu jouer sous sa direction à Alger, Renato de Barbieri, et posant devant un portrait de Paganini. Trois ans plus tard, Gontran Dessagnes écrira des Variations sur un célèbre thème du « Violoniste du Diable » pour deux guitares, à l’intention de ses illustres amis, Alexandre Lagoya et Ida Presti. Ces Variations étaient régulièrement jouées en « bis » lors de récitals du couple. Écouter Un projet de reprise de diverses œuvres concertantes de Gontran Dessagnes est en train de voir le jour : un partenariat avec l’orchestre à cordes « Les Archets du Roy » à Aix en Provence reste en cours. Aussi, comme Gontran Dessagnes a écrit un sublime Adagio pour Alto et Orchestre à Cordes puis le premier Concerto pour deux guitares et Orchestre à Cordes de l’Histoire de la Musique, j’ai eu l’idée de reprendre ces Variations sur un thème de Paganini, de rajouter une partie soliste d’Alto à celle des deux Guitares, puis de composer un accompagnement pour Cordes en trois orchestres spatialisés ! L’œuvre vient d’être achevée et se nomme « Paganini dans tous ses états ! ». Il reste très émouvant d’écrire à deux mains avec son père… la création, bientôt ! Marybel Dessagnes    

Remerciement Patrick De Meerleer

Je remercie du fond du cœur Patrick De Meerleer pour la publication de son merveilleux livre faisant référence à Louis Germain, instituteur et père spirituel de Camus, mais qui relate aussi très largement mon père Gontran Dessagnes : en effet Louis Germain fut aussi professeur de clarinette au conservatoire d’Alger et clarinettiste de la Société des Concerts que G D dirigeait. Un hommage qui prolonge mon propre ouvrage. Merci infiniment d’œuvrer pour préserver la mémoire de nos chers défunts. Marybel Dessagnes